15 sept. 2014

#2 - 15 au 21 septembre 2014



Livres de cours exclusivement...

- Sur les femmes de Diderot

Synopsis :
Quand on écrit des femmes, il faut tremper sa plume dans l’arc-en-ciel et jeter sur sa ligne la poussière des ailes du papillon ; comme le petit chien du pèlerin, à chaque fois qu’on secoue la patte, il faut qu’il en tombe des perles.» Un hommage vibrant aux femmes, un plaidoyer enlevé en faveur de leur émancipation, par l’un des plus grands philosophes des Lumières.








- Contes de Diderot

Synopsis :
«Il parsèmera son récit de petites circonstances si liées à la chose, de traits si simples, si naturels et toutefois si difficiles à imaginer, que vous serez forcée de vous dire en vous-même : « Ma foi, cela est vrai ; on n'invente pas ces choses-là. » C'est ainsi qu'il sauvera l'exagération de l'éloquence et de la poésie ; que la vérité de la nature couvrira le prestige de l'art. »
Cette vérité du Contes, Diderot y parvient en évoquant sur le ton familier de la conversation des anecdotes et des figures le plus souvent réelles.Du monde parisien de "Mystification" à la province des "Deux Amis de Bourbonne", sa curiosité, sa volonté d'interroger la société et les moeurs ne laissent de côté aucun des grands débats du temps : l'athéisme ("Entretien d'un philosophe avec la maréchale de ***" ), les lois et l'injustice sociale (Entretien d'un père avec ses enfants), la morale et les relations entre les sexes, enfin, avec "Ceci n'est pas un conte", "Madame de la Carlière" et le célèbre "Supplément au Voyage de Bougainville".C'est dans les années 1768-1772 que l'auteur du "Neveu de Rameau" et de "Jacques le Fataliste" donne à la "Correspondance littéraire" de son ami Grimm ces contes écrits comme en se jouant, étincelants de drôlerie, d'audace, d'intelligence, qui comptent parmi les chefs-d'œuvre du XVIIIe siècle.

Lettres persanes de Montesquieu

Synopsis :
Rien n'a plu davantage dans les lettres persanes, que d'y trouver, sans y penser, une espèce de roman. On en voit le commencement, le progrès, la fin : les divers personnages sont placés dans une chaîne qui les lie. A mesure qu'ils font un plus long séjour en Europe, les moeurs de cette partie du monde prennent, dans leur tête, un air moins merveilleux et moins bizarre : et ils sont plus ou moins frappés de ce bizarre et de ce merveilleux, suivant la différence de leurs caractères. Dans la forme de lettres, l'auteur s'est donné l'avantage de pouvoir joindre de la philosophie, de la politique et de la morale, à un roman ; et de lier le tout par une chaîne secrète et, en quelque façon, inconnue.

Lettres de l'année 1671 de Madame de Sévigné

Synopsis :
L'année 1671 marque pour Mme de Sévigné le début de l'échange avec sa fille, Mme de Grignan, partie s'installer en Provence. Dans ce journal d'une année, on ne lit pas seulement l'amour maternel : la mélancolie le dispute à un humour parfois féroce. Son ton mêle pudeur et impudeur, plaintes et gaillardises - ce qu'elle nomme son "libertinage de plume". Virtuose de la langue, elle allie le noble et le vulgaire, le subtile et le concret. Rares sont les textes du XVIIe siècle qui nous permettent une telle plongée au coeur de la sphère intime, associant les soucis du quotidien et le questionnement spirituel, les états d'âmes et les états des lieux, les réalités du temps et les chimères de l'imaginaire. Lectrice infatigable, raffinée sans préciosité, savante sans pédanterie, Mme de Sévigné se montre ici d'une liberté de ton unique.

- Le dernier jour de Pompéi d'Edward Bulwer-Lytton

Synopsis :
Pompéi, 24 août 79 après Jésus-Christ.Cette petite ville romaine du sud de l'Italie vit, sans le savoir, ses dernières heures. L'animation de cette cité florissante ne laisse en rien présager le désastre à venir. Pourtant, à quelques centaines de mètres de là, le Vésuve est en train de se réveiller...








- Albucius de Pascal Quignard

Synopsis:
Ce livre exhume un trésor composé de romans érotiques romains non pas inconnus, mais abandonnés dans le mépris ou l'ombre pour des raisons morales, esthétiques et scolaires. Ce sont les Mille et une nuits du monde romain sous la dictature de César et au début de l'empire. La vie de Caius Albucius Silus - la vie du plus grand et du plus singulier des romanciers d'alors - sert de conte-cadre. 
Ces cinquante-trois intrigues judiciaires, rudes, sanglantes, sexuelles, déclamatoires peuvent tour à tour être rapprochées des grands dialogues de Pierre Corneille, des romans noirs de Donatien de Sade, ou de la poésie objectiviste de Charles Reznikoff.


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