11 févr. 2015

Le Chiendent



Synopsis :

Depuis qu'elle avait vu un homme écrasé, vers les cinq heures de l'après-midi, devant la gare du Nord, Mme Cloche était enchantée. Naturellement elle disait qu'elle n'avait jamais vu une chose plus horrible que ça; et il devait en être ainsi, car le pauvre Potice avait été soigneusement laminé par un autobus. Par une série de hasards soigneusement préparés, elle se trouva assise, vers la même heure, en face du même endroit, à la terrasse d'un café qu'une bienheureuse coïncidence avait justement placé là. Elle commanda-t-une camomille, et patiemment, attendit que la chose se renouvelât.



Mon avis :

            Pas de chance ! Je termine un coup de cœur tout simplement magique et j’enchaîne avec une déception indescriptible ! Quelle poisse !
            Dans ma course aux classiques (oui, j’ai délaissé ma Fantasy chérie depuis quelques temps), j’ai eu de bonnes découvertes et je pensais sincèrement continuer sur cette voie-là avec Queneau. Mauvaise pioche, j’en ressors  dégoûtée et ahurie !

            Il faut savoir que Raymond Queneau, avant de pondre ses œuvres sur les exercices de style, faisait parti du mouvement surréaliste, ceux pour qui l’art n’est pas un art, en gros. En sachant cela, je savais à quoi m’attendre mais pas à… ça.

            Queneau écrit pendant quatre cents pages les rencontres entre individus et les petites chicanes que cela peut amener. Il faut avouer que c’est par moment cocasse mais cela m’a à peine tirée un sourire.
           
L’auteur a ce genre de style d’écriture qui n’emballe et ne procure aucune émotion, le genre de style plat que je n’aime pas du tout retrouver dans mes lectures. Je me suis ennuyée dés le premier chapitre, alors que j’ai l’habitude de laisser une chance aux lectures les plus retors, jusqu’à la dernière ligne. J’ai rarement vu une lecture si inutile, j’en suis encore toute étonnée.

La fin est aussi horriblement longue que le reste de l’œuvre, au point que j’en viens à me demander si je n’ai pas loupé quelque chose d’important dans ce livre.

Je ne tiens pas à m’appesantir sur cet avis, car je suis certaine que vous l’aurez compris : j’ai détesté cette œuvre !


En conclusion, une lecture longue et fastidieuse qui est loin de m’avoir enchantée au vu de sa platitude. Une chose est sûre, je ne suis pas prête de relire un Queneau de sitôt ! 


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