12 avr. 2015

Charlie et le grand ascenseur de verre




Synopsis :

            Charlie a gagné la fabuleuse chocolaterie de Willy Wonka, qu'il survole maintenant à bord d'un extraordinaire engin, le grand ascenseur de verre, en compagnie de toute sa famille. Mais une fausse manœuvre projette l'ascenseur dans l'espace. Un espace qu'ils découvrent peuplé d'être fantastiques et monstrueux, les Kpoux Vernicieux, terreurs de l'univers interstellaire, contre lesquels ils vont livrer une terrible bataille.




Mon avis :

            Ayant lu le premier tome y’a de cela une paire d’années, je me suis lancée dans cette lecture le cœur léger et l’esprit plein d’attentes. Je fus tellement déçue que j’ai failli ne pas aller jusqu’à la fin du tome, bien qu’il ne prenne pas beaucoup de temps à lire…
           
            Une fois n’est pas coutume, je vais commencer par les personnages. Je ne sais si ce sont eux qui m’ont agacée dés le début de l’œuvre, mais je n’ai jamais ressenti autant d’indifférence pour autant de personnages dans un même livre. Charlie est presque invisible dans ce tome, contrairement à ce qu’annonce le titre éponyme, ou alors il n’intervient que sous la demande de Willy Wonka. Si la morale d’un livre, dédié à la jeunesse qui plus est, repose sur l’idée qu’il faut s’en remettre sous l’ordre de quelqu’un d’autre, je ne suis pas sûre d’apprécier (je suis trop friande de liberté). Les grands parents de Charlie m’ont eux aussi énervé : mis à part râlés comme seuls les vieux savent le faire (que je suis mauvaise langue…), ils ne servent à rien et je vois mal comment ils auraient pu me faire si j’avais lu le livre à six ou dix ans. Je ne parlerai pas des parents de Charlie, aussi invisibles et inutiles que ce dernier. Finalement, seul Willy Wonka, le bouffon entre autre, est resté digne d’intérêt. Et encore, c’est vraiment pour dire qu’un unique personnage est intéressant.
            Du côté du président américain, bien que cela puisse faire rire selon le degré d’humour que l’on a (il paraît que j’en ai beaucoup mais là…), je ne voyais pas du tout l’intérêt de l’inclure dans l’œuvre.

            L’intrigue est plate. Roald Dahl nous envoie dans l’espace aux côtés de Charlie, mais il donne surtout l’impression de laisser sa plume tracer des courbes sans réfléchir, balançant des idées pêle-mêle, comme elles lui viennent. Alors je suis d’accord, il faut garder en tête que c’est un livre dédié à la jeunesse et je suppose, du moins je l’espère, que les enfants prennent plaisir à lire ce roman. Mais j’avais escompté que ce dernier attire également les « enfants » un peu plus âgés, je fus donc déçue…
            Pourtant, l’imagination joue un part importante dans l’évolution de l’intrigue et cela n’aurait pu que me plaire si j’avais lu cela à un tout autre âge. Mais ici, c’est vraiment trop brouillon pour plaire à une âme mature (je m’envoie des fleurs au passage, désolée !).
            Et je viens de prendre conscience que je ne me souviens déjà plus de la fin… C’est pour vous dire à quel point ce livre m’a marquée…

            Le seul point positif de ce roman finalement, c’est le style d’écriture. Léger, en harmonie avec le reste, c’est sûrement grâce à lui que je suis parvenue à lire le dernier mot… J’aurai sûrement abandonné sinon.


            En conclusion, une lecture décevante marquée par des personnages soit invisibles, soit agaçants, avec une intrigue et une imagination brouillonnes. Je pensais que Roald Dahl serait une référence en matière de littérature jeunesse, je me rends compte que mon avis est faussé…



2 commentaires:

  1. J'avais adoré le premier tome mais je garde des souvenirs assez négatifs de ce deuxième tome! Alors je comprends ta déception.

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    1. Je suis contente de voir que l'on partage le même avis sur les deux tomes de Charlie :)

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