14 juin 2016

A comme Association, tome 1 - La Pâle Lumière des Ténèbres




Jasper vit à Paris, va au lycée et joue de la cornemuse dans un groupe de rock médiéval. Depuis peu, il fréquente aussi le 13, rue du Horla, l'adresse ultra secrète de l'Association. L'organisation a repéré chez lui des aptitudes certaines pour la magie et lui a proposé de devenir agent stagiaire. Armé d'une bombe lacrymogène au jus d'ail, Jasper est envoyé chez les vampires pour enquêter sur un trafic de drogue. Attention au retour du jet d'ail !



Ce n’est pas ma première lecture de cette saga, mais je me disais qu’il était temps que celle-ci arrive enfin sur mon blog. C’est maintenant chose faite avec ce premier tome !

Ce qui est bien avec cette saga, c’est que nous ne perdons jamais de temps en fignolages. La preuve en est, dés le premier chapitre voire même dés les premiers mots, nous atterrissons directement dans l’action puisque Jasper se retrouve aux prises avec un vampire. Un adolescent face à un vampire, sérieux ? Eh bien oui, puisque Jasper fait parti de l’Association, cette organisation qui veille au strict respect des lois entre créatures surnaturelles et gens du commun.
Très vite après cette première arrestation, les questions surviennent. Qu’est-ce l’Association ? Comment fonctionne-t-elle ? Pourquoi Jasper ? Et au vu des détails qu’on apprend sur ledit vampire en question, c’est quoi ce bordel au pays fantastique ?
Il faut savoir que ce tome au nombre de pages restreint (154 pages) s’étale sur deux jours au niveau de l‘intrigue. L’auteur va donc au plus court, n’entre pas vraiment dans les détails. En revanche, il ne délaisse aucunement l’action, donnant ainsi du rythme à son récit et un plaisir simple à son lecteur.
La fin prête à sourire et donne envie de découvrir la suite sans attendre.

Un des points forts de ce premier tome réside naturellement dans l’humour. C’est vraiment un point fort puisqu’il donne du rythme et accroit l’intérêt du lecteur autant que son attachement pour Jasper, qui profère cet humour.

Mais parlons-en, de ce fameux Jasper ! Gentil et un peu à côté de la plaque, il fait preuve d’une curiosité et d’une témérité qui le conduiront tout droit en enfer (ou alors, l’enfer viendra à lui, allez savoir). Et puis il a une manière de penser, simple et directe, et de réagir, foireuse, qui suscite forcément l’attachement.
Ombe, quant à elle, se pose comme une mystérieuse jeune fille, rebelle et complètement asociale. Je n’ai pas pu faire autrement que me l’imaginer telle une boxeuse et qui rendrait coup pour coup sans forcément chercher à réfléchir.
Quoiqu’il en soit, rien que ces deux personnages demandent et obtiennent sans rechigner l’affection du lecteur, et c’est un bon point !
Bien sûr, d’autres personnages accompagnent Jasper dans sa quête comme Walter, le président joufflu de l’Association, que je considère toujours comme le Papa des membres, je ne sais pas pourquoi, ou Rose, la secrétaire rigide, ou encore le Sphinx, l’armurier qui porte bien son surnom.

Mon premier regret sur les personnages porte en réalité sur l’intrigue en même temps. Bah oui, Jasper vit des aventures, le problème étant qu’il est seul la majeure partie du temps, du coup on ne côtoie quasiment que lui, et je trouve cela bien dommage. Cela manque d’interventions externes et j’ai l’espoir que cela évoluera au fil des tomes.
Mon second regret concerne les méchants, qui apparaissent trop gentils à mon goût. Certes, nous sommes dans une saga jeunesse, mais des personnages un poil plus sombres auraient été les bienvenues.

Sinon, j’ai adoré les petites références aux œuvres respectives des deux auteurs (L’immonde Ewilan m’a tout simplement fait rire, fallait oser !).

Sur le style d’écriture en lui-même, on retrouve la patte spéciale d’Erik : de la légèreté et une bonne dose d’humour qui nous conduisent tout droit à la fin du livre sur un temps record, sans qu’on ne voie le temps passer.



Une bonne tranche de rire pour une intrigue jeune et légère, idéale en cette fin de printemps ! Les personnages sont aussi attachants à souhait les uns que les autres, l’intrigue est fluide et la fin donne envie de connaître la suite. Que demande le peuple ? Le tome suivant !



15/20






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